Daniel, responsable de l’aide alimentaire de Saint-Jean-de-Luz, président de l’association depuis près d’un an et demi.  

L’antenne du Pays Basque compte près de 100 bénévoles (en comptant le vestiaire, la distribution alimentaire ainsi que la collecte). Depuis plus d’une dizaine d’années, l’association porte le rôle de partenaire solidaire du Trophée Roses des Sables. 

“Lorsque les Roses déposent leurs denrées alimentaires nous, les bénévoles, les trions par catégorie (plats cuisinés, conserves, hygiène). Notre camion les dépose ensuite au local à Saint-Jean-de-Luz, et c’est à partir de ce moment-là que nous les distribuons aux personnes dans le besoin.” 

Dans un second temps, Daniel nous raconte que les denrées alimentaires que les Roses ont déposées sont redistribuées sous forme de panier repas en contrepartie d’une participation financière ou gratuitement dans les cas d’urgence. 

Une générosité sans faille de la part des Roses …

Chaque année, la Croix-Rouge conseille les Roses sur les produits à privilégier. Les filles sont alors guidées. Malgré cela, Daniel cite “Lorsque les Roses arrivent, toutes charmantes, elles s’excusent souvent, très souvent ! Elles arrivent avec des produits d’hygiène pour femme ou encore des vêtements pour enfants et non des denrées alimentaires. Elles s’excusent systématiquement, mais nous gardons ces dons car nous avons le vestiaire qui à pour objectif de vendre des vêtements à bas prix. “ 

La parole de Daniel sur le Village-Départ du Trophée Roses des Sables : 

« J’aime voir toutes ces voitures, et toute cette générosité. Ce qui fait plaisir est de constater l’enthousiasme que les Roses ont de nous emmener des dons, c’est la solidarité finalement ! »

Une anecdote qui sort de l’ordinaire … 

“Un jour, une personne à apporté un Coran”, nous raconte Daniel avec bienveillance. Il faut savoir que la Croix rouge est neutre religieusement “Nous l’avons gardé et l’avons laissé à une personne qui passait par là. Sa parure était rose et tapait à l’œil. Un beau rapport entre les Roses et mon anecdote finalement !”